Izawa san, 70, sdf
Izawa san longeait les murs de l’avenue Sotobori à la recherche de quelque chose qui traînait mais aussi d’une place pour s’asseoir. Il regardait donc toujours sur le côté et rarement devant lui. Il poussait sa maison sur ce chariot de chargement et se rendait au parc de Shinjuku qui était à trois kilomètres. Il était venu dans le coin d’Iidabashi pour récupérer des objets à recycler qui lui servait de salaire puis des choses à manger d’un restaurant qu’il connaissait. J’avais un peu de mal à comprendre ce qu’il me disait car il parlait dans sa barbe et avait un accent très fort que je n’ai pas reconnu. Au début, il était très sérieux et j’ai réussi à lui faire sortir ce superbe sourire.