Ayaka, 21, assistante coiffeuse
Dans cette rue commerçante de Shibuya, un vent glacial soufflait dans les cheveux d’Ayaka et cela ne m’empêchait pas de rire à gorge déployée, amusée par la rencontre, amusée par mon japonais très naturel. La jeune femme vivante et joyeuse n’est encore qu’assistante d’un salon de coiffure. Son travail consiste principalement à observer le responsable, faire des shampooing, distribuer des brochures du salon ce qu’elle faisait au moment où je l’ai rencontrée. Il lui faudra encore quelques années avant de pouvoir couper des cheveux. Ayaka dit qu’elle avait froid mais ne semblait pas du tout en souffrir. J’ai d’abord cru qu’elle retournait au salon qui n’était pas loin mais une collègue plus âgée est arrivée et elle sont reparties ensemble dans la direction opposée. Cette dernière est venue la tête sur le côté voir ce qui se passait. Ayaka vient de Gunma. Encore une rencontre qui m’a donné de l’énergie et qui me donne le sourire rien qu’en regardant son portrait.